avril, 2014

L’arme fatale 2

Le tandem du flic suicidaire, tirant sur tout ce qui bouge, et de son collègue noir pantouflard a fait de » L’arme fatale 1 » un des plus gros succès américains de l’année 1987. Mel Gibson, Danny Glover et Richard Donner ont donc rempilé pour « L’arme fatale 2 ».

L'arme fatale 2Mais, maintenant que le policier fou et son copain pépère se sont apprivoisés mutuellement et ont appris à se connaître, ils forment un bloc indestructible et vont s’attaquer à des trafiquants de drogue particulièrement coriaces. Ils repartent dans les rues de Los Angeles et sur les routes de Californie pour traquer un gang de trafiquants de drogue dont le chef est un important dignitaire d’Afrique du Sud protégé par l’immunité diplomatique. Danny Glover joue en intériorité. Et Mel Gibson a trouvé un second souffle assez fabuleux avec Martin Riggs, flic cabochard, intrépide et même suicidaire, tout en impulsivité et en témérité. Richard Donner s’est appliqué à situer minutieusement les protagonistes dans un contexte social et psychologique précis, avant de les entraîner dans une succession étonnante de poursuites et de situations explosives. Et là, cascadeurs et techniciens des effets spéciaux mettent vraiment le paquet !

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Chacun sa chance

Debra WingerUn drôle de détective privé, Tom O’Toole (Nick Nolte, plein d’autorité comme toujours), passe son temps à écouter dans sa voiture des cassettes de blues jazzy d’avant-guerre. Il fait route vers Highbury, un patelin de Nouvelle-Angleterre où l’attend un imbroglio pas possible. Son employeuse, Angela Crispini (Debra Winger: splendide), lui demande d’enquêter sur l’assassinat d’un ami à elle, médecin réputé du coin. Quelques mois plus tôt, la police locale, hâtivement, a inculpé le neveu de la victime, Félix Daniels, mais tout ça n’est pas clair, c’est le moins qu’on puisse dire. Scénario signé Arthur « Marilyn » Miller. Prétexte policier pour tracer un tableau sociologique : la province américaine, ses notables, ses illuminés, ses sectes religieuses, ses liaisons secrètes. Sous le signe de l’ambiguïté, ce récit subvertit les traditionnelles aventures de privés à la Philip Marlowe — mais au prix d’un bavardage parfois trop théâtral. Il faut attendre la dernière bobine pour qu’il y ait de l’action. Mais il y a un ton, une atmosphère.

Miami coke

Amateurs d’émotions fortes et de polars violents, ce film est fait pour vous. Les cadavres pleuvent sur les traces de Dennis Delaney. Pourtant, ce flic subit plus qu’il n’agit. Injustement emprisonné, il sort de prison et cherche à retrouver son honneur perdu. Il sympathise avec un présentateur de TV et, un soir, sans qu’il s’y attende, il est témoin d’un meurtre et traqué par deux bandes de trafiquants de drogue qui le croient en possession d’une grosse quantité de marchandise disparue. Sans parler de la police qui est à ses trousses. L’innocent pris dans un engrenage qui le dépasse, lui échappe et risque de l’écraser, est un très efficace élément de suspense. Dans « Miami coke », le réalisateur, Léon Ichaso, a veillé à ce que le rythme de son action ne se relâche pas, mais il a surtout créé des personnages qui existent vraiment, qui ont une authentique épaisseur psychologique. Du héros de l’aventure, à ce caïd de la filière cubaine qui règne sur Miami, et dont la froideur glace le dos… Tout cela fait de « Miami coke » un bon polar de série.

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