Shocker mee

On ne sera pas surpris, bien sûr, par le meurtrier indestructible de « Shocker », sachant que son créateur n’est autre que Wes Craven. Le père de l’abominable Freddy ne cache pas qu’il en fit une maladie lorsqu’on lui enleva son enfant. Résultat, frustré de ne plus mettre en scène les exploits de Freddy Krueger (« Les griffes de la nuit », les suites, la série…), il lui a donné un petit frère, qui répond au doux prénom d’Horace. Bon sang ne peut mentir ! Celui-ci est un tueur fou aussi féroce que son aîné, et voici sa première (mais sûrement pas dernière) sanglante aventure. A suite de ses forfaits, le bougre passe sur la chaise électrique stupeur, le courant lui donne un coup de fouet et il redouble de fureur. Il a reçu une décharge de 200 000 volts, ce qui le rend deux fois plus redoutable, donc, que Gilbert Bécaud. Transformé en mutant électrique, Horace fait des ravages en voyageant à travers les fils, les prises de courant et en traversant les écrans de TV. Effets spéciaux en pagaille, mais scénario minimal, Craven n’a qu’à moitié réussi son pari.

Embrasse-moi vampire

Embrasse-moi vampire
Le vampirisme est une terrible contagion, savez-vous ? Venu d’une province roumaine, la Transylvanie, il a gagné le monde entier. Agent de propagation : le celluloïd, autrement dit la pellicule. Mais le mal évolue : c’en est bien fini des vampires gothiques, avec manoirs à toiles d’araignée. Aujourd’hui, c’est une maladie comme une autre, pour entretien de Bichat. Voyez ce qui arrive à ce pauvre Nicolas Cage dans le film de Robert Bierman : fringant yuppie new-yorkais, il drague une sublime créature, Jennifer Beals (de quoi craquer !) sans voir que ses canines sont acérées. Quelque temps plus tard, notre jeune cadre sombre dans une étrrange morbidite, se clôitre dans l’obscurite et persécute sa secrétaire. Que se passe-t-il ? Est-il malade, sujet à des hallucinations ou carrément vampirisé ? D’un bout à l’autre,  » Embrasse-moi vampire » maintient l’ambiguïté, et du coup le film oscille entre le drame le plus noir et la comedie la plus hilarante, où Nicolas Cage (c’est le rôle qui veut ça) cabotine à plaisir, le sien et le nôtre.

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