Les Indians

Un film sur les joueurs professionnels de base-ball américain, ça pouvait angoisser. Mais là, David Ward a réussi à marier la comédie et la « success story ». « Les Indians » nous introduit dans ce monde de joueurs de haut rang où, d’habitude, il n’y a pas de place pour les débutants maladroits ou les athlètes qui ont dépassé la limite d’âge. Mais l’équipe des Indians de Cleveland est une exception ! Tom Berenger à ses genoux qui le lâchent, Charlie Sheen ne maitrise pas complètement son jeu, s’est fait remarquer avec le club du California Penale alors qu’il purgeait une peine de prison et affiche un look de rebelle sauvage qui déclenche les passions les plus contradictoires. Quant à Corbin Bernsen, il sélectionne les balles qu’il doit rattraper en plongeant au sol… car il préserve son visage pour les pubs TV. Un tel rassemblement de ringards dans l’équipe des Indians s’explique parce que la propriétaire ne peut vendre son équipe que si le chiffre des entrées descend au-dessous d’un certain seuil, pour annuler le précédent contrat. Il suffit donc que ces chers petits Indians terminent bons derniers, mais les ringards se révèlent des vainqueurs ! On passe un agréable moment avec les Indians.

Blaze

BlazeLe maire de Washington arrêté par le FBI pour usage de cocaïne, le gouverneur Gary Hart empêche de devenir président à cause d’une call-girl, ça vous étonne ? Rien de nouveau pourtant, sous ce don Juan de Kennedy, le gouverneur de Louisiane est un certain Earl Long (Paul Newman, accent sudiste, rusé et sympa). Pendant que ses copains-conseillers jouent aux cartes, il écume les strip-teases de New Orléans et tombe les effeuilleuses. La dernière en date : Blaze Starr, une fille de fermiers sortie du bayou qui affole les ploucs et les notables avec un numéro insensé. Bien brave au demeurant, la Blaze (Lolita Davidovich, émouvante) résiste pour la forme au politicien sexagénaire. Et c’est la que tout dérape celui-ci tombe amoureux comme un collégien. Mauvais pour sa carrière. Il a beau être un personnage haut en couleur, un démagogue séduisant, les électeurs n’avalent quand même pas tout. Chute du gouverneur, devenu un gêneur pour les appareils des partis qui font tout pour s’en débarrasser. Le plus beau, c’est que tout ici est authentique, tiré de la biographie de la strip-teaseuse au grand cœur ! Un peu édulcoré, bon, mais plein d’anecdotes savoureuses.

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